Actualités La France semble locale, exclut la Chine avec une nouvelle incitation aux...

La France semble locale, exclut la Chine avec une nouvelle incitation aux véhicules électriques

0

Les nouvelles incitations françaises en faveur des véhicules électriques favorisent les véhicules électriques fabriqués en Europe et excluent ceux en provenance de Chine, selon une liste de véhicules éligibles.

Reuters a rapporté jeudi que 65 % des véhicules électriques vendus en France bénéficieraient toujours d’une remise pouvant aller jusqu’à 7 000 euros (environ 7 600 dollars) en vertu des nouvelles règles entrées en vigueur vendredi. La liste comprend la Tesla Model Y (dont les versions destinées au marché européen sont fabriquées en Allemagne), 24 modèles de Stellantis, cinq de Renault et plusieurs modèles BMW et Mercedes-Benz.

Mais Bloomberg note que les BMW iX3 et Dacia Spring (de la marque roumaine Dacia, propriété de Renault) fabriquées en Chine ne figurent pas sur la liste. La MG 4 ne l’est pas non plus, un véhicule électrique abordable et très vendu du constructeur automobile chinois SAIC. La Tesla Model 3, actuellement construite en Chine et aux États-Unis, n’est pas non plus répertoriée.

BMW iX3 2022

L’incitation dépend en partie de l’empreinte carbone du secteur manufacturier, et Reuters affirme que de nombreux véhicules électriques chinois sont encore fabriqués avec de l’électricité produite au charbon. Il est également structuré sous la forme d’une remise variable basée sur le revenu du ménage et comprend un plafond tarifaire de 47 000 euros (environ 51 200 $).

L’Europe a progressé à deux vitesses en matière d’adoption des véhicules électriques, et cette tendance n’a pas beaucoup changé au cours des dernières années. La France est sans doute en train d’adopter les véhicules électriques à un rythme plus rapide que les pays européens les plus pauvres.

Tesla Model 3 (actualisation du marché européen)

Les États-Unis ont également cherché à mettre l’accent sur les véhicules électriques produits localement grâce à la refonte de leurs incitations. La politique de Biden EV – et la façon dont elle favorisait le contenu fabriqué aux États-Unis – a amené l’Union européenne à prétendre qu’elle violait les règles de l’Organisation mondiale du commerce . Les règles américaines ont ensuite été clarifiées pour inclure les partenaires commerciaux mais exclure les « entités étrangères préoccupantes », y compris la Chine. Le crédit d’impôt américain devient, en quelques semaines, également un incitatif au point de vente pour ceux qui y sont éligibles.

Aux États-Unis et en Europe, une idée qui n’a peut-être pas reçu suffisamment d’attention est celle du retrait des véhicules plus anciens et plus polluants. C’est quelque chose que l’administration Biden avait initialement prévu d’inclure dans sa politique, mais ne l’a pas fait.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici